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Une étude met en évidence les malentendus les plus fréquents concernant la 5G : voici les faits

25 juin 2021

Deux études récentes indiquent que les connaissances de la population suisse en matière de 5G sont très superficielles. La majorité ignore les détails relatifs à la technologie 5G, alors même que cette dernière est très présente dans les médias. Ce décalage comporte un risque : la combinaison entre une attention redoublée de la part des médias et un faible niveau de connaissances constitue un terrain idéal pour la désinformation. Diverses hypothèses erronées sur la 5G sont d’ores et déjà ancrées dans l'esprit de la population. Il est grand temps de dissiper les trois malentendus les plus courants concernant la 5G.

Deux enquêtes récentes menées par le Panel suisse de l'environnement de l’ETH Zurich et le cabinet de conseil BearingPoint démontrent clairement que la transmission des informations sur la 5G présente encore bien des lacunes. Alors que 96% des participants déclarent avoir déjà entendu parler de la 5G, 70% d'entre eux n'ont qu'une compréhension médiocre de cette technologie et 57% estiment être insuffisamment informés.

Dans le même temps, de nombreuses rumeurs et fausses informations en matière de 5G circulent, provoquant des incertitudes au sein de la population. Il n'est donc guère surprenant que, selon l'enquête de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), des hypothèses erronées sur la 5G aient déjà pris racine dans l'esprit de la population. Nous tenons à clarifier ici à l’aide de faits, les trois malentendus les plus courants : 

Les valeurs limites fixées par la Suisse en matière de radioprotection comptent parmi les plus strictes au monde
La plupart des personnes interrogées pensent qu’en Suisse, les valeurs limites en matière de radioprotection sont équivalentes ou inférieures à celles des pays voisins. C'est faux. En matière de téléphonie mobile, la Suisse détient la réglementation la plus stricte en comparaison internationale. Par exemple, ces valeurs limites sont dix fois plus sévères en Suisse que dans plupart des pays de l'Union européenne (UE). Seuls 5% des répondants le savaient.

La 5G réduit l'exposition au rayonnement pour la même quantité de données
95% des participants ignoraient que la 5G offrait une moindre exposition au rayonnement. Le réseau 5G utilise des antennes adaptatives de manière standard. Sauf que les signaux ne sont plus dispersés sur une large surface, mais ciblés, et ne sont envoyés aux appareils récepteurs que lorsque cela est nécessaire. En outre, la transmission des données via la 5G est plus efficiente. Elle nécessite moins d'énergie et émet par conséquent moins de rayonnement pour la même quantité de données.

5G ou pas : la téléphonie mobile ne présente aucun risque pour la santé
Un tiers des personnes interrogées estiment que la science hésite quant à l'existence d'effets négatifs de la téléphonie mobile sur la santé, voire même qu’elle les considère comme probables. C’est faux, car, à ce jour, aucune preuve scientifique n'a été apportée quant à la présence d’un quelconque risque, à condition de respecter les valeurs limites recommandées par l'OMS et l'UE. A cet effet, les scientifiques ont déjà réalisé plus de 30 000 études sur les champs électromagnétiques en général et plus de 4 000 études spécifiquement dédiées à la technologie mobile.

Un débat objectif et la formation d'une opinion fondée sur le sujet de la 5G nécessitent des connaissances basées sur les faits au sein d’une grande partie de la population. Ce n'est que de cette manière que les avantages, les opportunités et les propriétés de la 5G pourront être communiqués, et les déclarations inexactes systématiquement réfutées. C’est pourquoi CHANCE5G s’engage en faveur d'un discours scientifique basé sur les faits et d'un accès simple à des informations vérifiées. 

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