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Le dernier rapport de l’OFCOM confirme que la 5G permet de réduire l’exposition au rayonnement

26 janvier 2023

L'Office fédéral de la communication (OFCOM) a publié son rapport sur l’intensité de champ électrique des antennes adaptatives. Le résultat de ces mesures confirme que les antennes adaptatives permettent de réduire les signaux radio. Ainsi, les antennes 5G diminuent de manière mesurable le rayonnement pour les non utilisateurs. L'OFCOM a mené une campagne de mesure de l'automne 2021 au printemps 2022 pour calculer les caractéristiques de rayonnement des antennes adaptatives et conventionnelles. 

En juin 2022 déjà, l'Office fédéral de l'environnement (DETEC) avait publié un premier rapport de monitoring du rayonnement non ionisant, qui confirmait que l'exposition de la population au rayonnement était nettement inférieure aux valeurs limites légales et que le rayonnement dû aux applications de radiocommunication était en baisse, malgré une augmentation massive de données transmises. La 5G contribue à cette évolution. En effet, elle est la norme de téléphonie mobile la plus efficace, du fait qu’elle transmet davantage de données dans un délai plus court et qu’elle utilise pour la première fois des technologies de téléphonie mobile dynamiques, appelées antennes adaptatives. Les nouvelles technologies contribuent ainsi à réduire encore le rayonnement.

Le dernier rapport confirme les avantages des antennes adaptatives
Les antennes adaptatives sont un élément important de la nouvelle technologie de téléphonie mobile 5G et de son déploiement. Contrairement aux antennes conventionnelles, elles concentrent leur rayonnement vers le téléphone mobile de l’utilisateur et les réduisent dans les autres directions. Il n'y a donc de rayonnement que lorsque des données sont envoyées ou reçues, et uniquement là où elles sont attendues. Les antennes peuvent ainsi ajuster leur puissance de rayonnement – ou plus précisément : l'adapter. Cela permet de réduire l'exposition au rayonnement des non utilisateurs. Le dernier rapport de l'OFCOM sur l’intensité de champ électrique confirme l'avantage des antennes adaptatives comparativement aux antennes conventionnelles utilisées dans les technologies de téléphonie mobile précédentes, comme la 4G ou la 3G.

Lors de la transmission de données avec une antenne conventionnelle, le rayonnement augmente dans toute la zone d'action de celle-ci. Le terminal mobile auquel les données sont envoyées et l'endroit où se trouve l’utilisateur ne sont pas spécifiquement ciblés. Toutes les personnes qui se trouvent dans le rayon d'action d'une antenne conventionnelle sont exposés aux signaux radio, car son champ d'action est beaucoup plus large. Avec les antennes adaptatives, en revanche, les signaux radio n’atteignent que le récepteur et son environnement immédiat. Ailleurs, le rayonnement n'augmente pas durant la transmission des données. Relativement aux antennes conventionnelles, l’avantage est donc que les personnes qui n'utilisent pas leur smartphone ne sont pas affectées par les signaux radio, ce qui réduit leur exposition au rayonnement.

La protection de la santé est garantie avec la 5G 
Dans l'ensemble, les deux rapports indiquent que la protection de la santé reste garantie avec la 5G, voire même que les nouvelles antennes contribuent à réduire l'exposition au rayonnement. Les signaux radio émis par les antennes adaptatives lorsqu’elles transmettent des données, sont en moyenne nettement plus faibles que ceux émis par les antennes conventionnelles. Ce constat confirme les résultats du rapport publié en juin 2022 par le DETEC. Le rayonnement dû aux applications radio est en baisse depuis 2014 et, avec une valeur moyenne de 0,1 et 0,7 V/m, il s’avère même nettement inférieur à la valeur limite des installations de téléphonie mobile de 5 V/m.

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