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5G: la plus durable de toutes les générations de téléphonie mobile

28 juillet 2022

Dans l'Union européenne, 75% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre proviennent de la consommation d'énergie. Une nouvelle étude indique que les technologies de la communication les plus récentes, telles que la 5G, le haut débit ou la fibre optique, contribuent de manière significative à la décarbonation des secteurs à forte intensité de carbone. La connectivité en gigabit transmet des volumes de données beaucoup plus importants avec la même quantité d'énergie, tout en augmentant l'efficacité des solutions numériques grâce à la communication en temps réel.

Selon une étude d'Ernst & Young, le secteur des télécommunications a développé des méthodes de plus en plus efficaces sur le plan énergétique, permettant ainsi de réduire la consommation d'énergie de son infrastructure. Il transmet aujourd'hui des volumes de données beaucoup plus importants avec la même quantité d'énergie. Grâce à ces gains d'efficacité, la consommation d'énergie a diminué malgré une augmentation constante du trafic de données. Les connexions en gigabit comme la 5G, le haut débit ou la fibre optique réduisent les émissions de gaz à effet de serre tout en permettant de nouvelles applications numériques sobres en carbone grâce à la communication en temps réel. De manière générale, les résultats en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont impressionnants dans les secteurs à forte intensité de carbone comme les transports, la gestion des bâtiments, l'énergie et l'agriculture.

La 5G est à 85% plus efficiente au plan énergétique
L'infrastructure de la 5G est elle-même à 85% plus performante sur le plan énergétique que la 2G, la 3G et la 4G. Grâce au beamforming, les antennes localisent les appareils, grâce à quoi la communication s'effectue de manière ciblée vers l’endroit où ils se trouvent. Cette technologie permet une transmission des données plus efficiente tout en améliorant la qualité des services. Rien qu'en Suisse, les projets pilotes basés sur la 5G permettent d'éviter jusqu'à 2,1 mégatonnes d'équivalents CO2 par an en 2030. Ces projets concernent surtout la flexibilisation des conditions de travail, la conduite automatisée, les réseaux électriques intelligents et les solutions d'agriculture de précision.

D'autres solutions numériques telles que l'Internet des objets, l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique, dont l'échange se fait en temps réel grâce à la 5G, se traduisent par une réduction supplémentaire des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, grâce à la 5G, les appareils sont reliés entre eux via l'Internet des objets afin de collecter et d'analyser des données en temps réel. Cela permet par exemple d’augmenter l'efficacité de la logistique et de la production et de réduire ainsi considérablement l'utilisation de produits à base de pétrole et de charbon. Une contribution essentielle à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Infrastructure de communication plus performante =
applications plus efficientes =
réduction des gaz à effet de serre

Ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres de la manière dont la 5G réduit les émissions, en particulier dans les secteurs à forte intensité de CO2. De manière générale s’applique la « règle de trois » suivante : plus l'infrastructure de communication est performante sur le plan énergétique, plus la solution numérique est efficiente et plus les émissions de gaz à effet de serre diminueront.


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