La population Suisse soutient la 5G – Pétition lancée
Un sondage représentatif réalisé par gfs.bern a démontré que les Suisses ont une attitude positive à l’égard de la communication mobile et de la 5G. Une majorité est convaincue par la 5G et reconnaît les opportunités qu’offre la dernière technologie de téléphonie mobile. Toutefois, le développement du réseau 5G est freiné par une minorité bruyante d’opposants qui se servent notamment de théories basées sur le ouï-dire sur les questions de la santé. Dès lors, CHANCE5G a décidé de lancer une pétition au Conseil fédéral pour mieux faire entendre les préoccupations de la majorité de la population.
L’institut gfs.bern, spécialisé dans les sondages d’opinion, a mené une enquête représentative parmi 1'006 votants de toute la Suisse concernant les thèmes de la communication mobile et de la 5G. Les résultats montrent clairement que l’importance et l’utilité de l’infrastructure de télécommunication mobile sont incontestables. Une majorité claire de 86% cite l’utilité comme point le plus important. Au niveau national, moins d’une personne sur dix est sceptique à l’égard de la communication mobile. Une large majorité (88%) est convaincue que les entreprises et l’industrie ont besoin d’un réseau mobile performant et sûr et que des installations de communication mobiles modernes sont nécessaires (81%). Deux tiers des Suisses sont de l’avis que les valeurs seuils en vigueur sont suffisantes pour protéger la population des risques de santé. Paradoxalement, le même nombre de personnes interrogées croient que les rayonnements émis par la téléphonie mobile peuvent causer des problèmes de santé. Cette contradiction est résolue en prenant conscience du fait que les craintes et insécurités sont basées principalement sur le ouï-dire.
Une majorité claire de reconnaît les chances de la 5G
L'attitude envers la 5G est également plus positive que prévu. L'intérêt pour la 5G est très élevé. 84% des personnes sondées ont déjà entendu parler de cette nouvelle technologie. Une majorité de la population est donc également consciente des avantages et des bénéfices de la technologie 5G. La perception des risques potentiels pour la santé est également un facteur important pour les personnes interrogées, mais moins que l’utilité attendue de la technologie. La majorité de la population reconnaît les possibilités offertes par la technologie 5G. Les sceptiques représentent une nette minorité, soit 24 %.
Les conclusions à tirer de ce sondage sont importantes. La coprésidente de CHANCE5G, Isabelle Chevalley, explique : « Même si la majorité est favorable à la 5G, les gens sont plus critiques à l'égard de la 5G qu’à l’égard de la téléphonie mobile en général. Cela confirme qu'une minorité bruyante d'opposants a réussi à être très présente dans la perception du public et à perturber la population. » Et Martin Candinas, co-président, d’ajouter : « L'aspect ‘opportunités et avantages’ de la 5G est sous-représenté dans le débat public. En ce qui concerne les questions de santé, il y a un malentendu dû à des rumeurs selon lesquelles la 5G ne ferait pas encore l'objet de recherches suffisantes. Il faut donc donner des informations factuelles et montrer à la population que la 5G ne représente pas un risque, mais qu'elle offre plutôt des avantages et des opportunités. »
CHANCE5G lance une pétition au Conseil fédéral
Hans-Wicki, co-président, résume : « Nous disposons maintenant de la confirmation noir sur blanc, sur une base empirique : la majorité de la population suisse est favorable à la 5G et se sent bien protégée. Dès lors, la politique et les autorités ne doivent pas se laisser déstabiliser par les opposants à la 5G. Nous devons tout mettre en œuvre pour enfin faire avancer le développement des réseaux 5G. »
Dès lors, CHANCE5G a lancé une pétition sur la base des données à disposition. Cette dernière demande au Conseil fédéral de déployer rapidement le nouveau standard 5G de manière performante dans toute la Suisse, pour le bien de tous. Isabelle Chevalley conclut : « La 5G est cruciale pour la réussite de notre avenir. Nous devons activer toutes les voix qui partagent cette préoccupation. »
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